Premier procès en Assises d'un incendiaire

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Premier procès en Assises d'un incendiaire Flamme

Pour la première fois en France, un procès en Assises pour incendie volontaire a ouvert mardi devant la cour du Var

Stéphane Audibert, qui encourt jusqu'à 20 ans de prison, est soupçonné d'avoir allumé un feu, le 28 juillet 2003, en bordure de la route dans département du Var en proie depuis des jours aux flammes, avec une chaleur et une sécheresse record.

Le feu avait détruit en quatre jours près de 2.000 ha de végétation et s'était étendu à trois communes.

Dix sapeurs-pompiers ont été blessés en combattant les flammes. Le préjudice à près de 10 millions d'euros.

Les gendarmes sont remontés jusqu'à l'employé aux espaces verts de la commune de La Motte, âgé de 24 ans, en étudiant la liste des appels téléphoniques passés d'appareils fixes et de portables entre le moment du départ du feu et l'heure à laquelle l'alerte avait été donnée.

Ils ont appris que Stéphane Audibert s'était fâché avec son club de chasse sur le prix d'une cotisation à payer et que le terrain de cette association de chasse a été détruit à 90% par l'incendie.

Les enquêteurs ont établi qu'au-delà des nombreuses suspicions d'incendies volontaires depuis début 2000, le jeune homme, qui est en détention provisoire depuis novembre 2003, avait été évincé des sapeurs-pompiers du Muy pour des faits de vol.

L'accusé nie toute responsabilité dans l'incendie de La Motte.

Sources :
Premier procès en Assises d'un incendiaire Logof23mv

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J'espère qu'il sera bien puni et que la loi ne va pas passer ça. Beaucoup de gens aurait pu y perdre la vie.

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Var: incendiaire condamné à 12 ans de prison

La cour d'assises du Var a condamné vendredi l'incendiaire Stéphane Audibert a 12 ans de réclusion criminelle

Agent communal, Stéphane Audibert, 24 ans, a été reconnu coupable d'avoir allumé un feu le 28 juillet 2003 en bordure d'une route du Var, département alors en proie aux incendies sous une canicule et une sécheresse record.

Le feu avait détruit en 4 jours près de 2000 ha de végétation et dix pompiers avaient été blessés en combattant le feu.

Devant les assises du Var, l'avocat général avait requis une peine de 13 ans de prison vendredi matin contre l'accusé.

Stéphane Audibert, qui risquait vingt ans de prison, a toujours nié les accusations portées contre lui.

L'avocat général s'est défendu de faire de l'accusé un "bouc émissaire" ni un "incendiaire martyre". "Je ne pense pas que l'accusé soit victime d'un système oppressif et inhumain", a souligné Michel Raffin en faisant référence à "l'affaire d'Outreau", avant d'ajouter que "l'instruction de cette affaire a été conduite à charge et à décharge avec beaucoup d'humanité".

L'accusé était poursuivi pour "destructions volontaires de biens appartenant à autrui par l'effet d'un incendie ayant provoqué des ITT (interruption totale de travail)". Il a toujours nié être à l'origine de ce sinistre au cours duquel 1.960 hectares de végétation avaient été détruits sur les territoires des communes de La Motte, du Muy, Callas et Roquebrune-sur-Argens.

Lors des opérations de lutte contre l'incendie, une dizaine de sauveteurs de La Motte avaient failli mourir, encerclés par les flammes. Plus de 300 personnes, résidant dans le secteur, avaient été évacuées. Le préjudice a été évalué à près de 10 millions d'euros.

Pour confondre le suspect, employé aux espaces verts de la commune de La Motte, les gendarmes avaient étudié la liste des appels téléphoniques passés d'appareils fixes et de portables entre le moment du départ du feu et l'heure à laquelle l'alerte avait été donnée.

Ils avaient appris que Stéphane Audibert s'était fâché avec son club de chasse sur le prix d'une cotisation à payer et que le terrain de cette association de chasse avait été détruit à 90% par l'incendie.

Les enquêteurs avaient établi qu'au-delà des nombreuses suspicions d'incendies volontaires depuis début 2000, le jeune homme, qui est en détention provisoire depuis novembre 2003, avait été évincé des sapeurs-pompiers du Muy pour des faits de vol.

Les enquêteurs ont retrouvé chez lui des pastilles chimiques pour faciliter l'éclosion d'un feu et une boîte d'allumettes.

Sources :
Premier procès en Assises d'un incendiaire Logof23mv

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Un inconnu s'accuse d'être le pyromane du Var

Un anonyme s'est accusé par trois fois d'être à l'origine du feu qui a valu 12 ans de prison à Stéphane Audibert

L'inconnu a téléphoné aux pompiers de Draguignan, juste après le verdict, donnant des précisions tendant à accréditer sa confession.

Le 20 janvier, les Assises du Var ont jugé l'agent communal Audibert coupable d'avoir allumé un feu le 28 juillet 2003 dans le Var, département alors en proie aux incendies sous une canicule et une sécheresse record.

Le correspondant anonyme s'est également accusé d'être l'auteur d'un autre incendie volontaire, le 23 juillet 2003 dans le secteur de Vidauban qui avait provoqué la mort de 4 vacanciers et ravagé 6.000 hectares de forêt.

L'avocate de Stéphane Audibert, Me Leroux-Ghristi, a adressé un courrier "au procureur de Draguignan et au parquet général d'Aix-en-Provence pour que soient saisies les bandes téléphoniques enregistrées par les sapeurs-pompiers, aux fins d'expertises". Le parquet s'est pour sa part refusé à tout commentaire.

L'avocat général avait requis une peine de 13 ans de prison contre l'accusé, poursuivi pour "destructions volontaires de biens appartenant à autrui par l'effet d'un incendie ayant provoqué des Interruption totale de travail".

Stéphane Audibert, qui risquait vingt ans de prison, a toujours nié les accusations portées contre lui.

Lors du sinistre, 1.960 hectares de végétation avaient été détruits sur les territoires des communes de La Motte, du Muy, Callas et Roquebrune-sur-Argens.

Durant les opérations de lutte contre l'incendie, une dizaine de sauveteurs de La Motte avaient failli mourir, encerclés par les flammes. Plus de 300 personnes, résidant dans le secteur, avaient été évacuées. Le préjudice a été évalué à près de 10 millions d'euros.

Pour confondre le suspect, employé aux espaces verts de la commune de La Motte, les gendarmes avaient étudié la liste des appels téléphoniques passés d'appareils fixes et de portables entre le moment du départ du feu et l'heure à laquelle l'alerte avait été donnée.

Ils avaient appris que Stéphane Audibert s'était fâché avec son club de chasse sur le prix d'une cotisation à payer et que le terrain de cette association de chasse avait été détruit à 90% par l'incendie.

Les enquêteurs avaient établi qu'au-delà des nombreuses suspicions d'incendies volontaires depuis début 2000, le jeune homme, qui est en détention provisoire depuis novembre 2003, avait été évincé des sapeurs-pompiers du Muy pour des faits de vol.

Les enquêteurs ont retrouvé chez lui des pastilles chimiques pour faciliter l'éclosion d'un feu et une boîte d'allumettes.

Un anonyme s'est accusé par trois fois d'être à l'origine du feu qui a valu 12 ans de prison à Stéphane Audibert

L'inconnu a téléphoné aux pompiers de Draguignan, juste après le verdict, donnant des précisions tendant à accréditer sa confession.

Le 20 janvier, les Assises du Var ont jugé l'agent communal Audibert coupable d'avoir allumé un feu le 28 juillet 2003 dans le Var, département alors en proie aux incendies sous une canicule et une sécheresse record.

Le correspondant anonyme s'est également accusé d'être l'auteur d'un autre incendie volontaire, le 23 juillet 2003 dans le secteur de Vidauban qui avait provoqué la mort de 4 vacanciers et ravagé 6.000 hectares de forêt.

L'avocate de Stéphane Audibert, Me Leroux-Ghristi, a adressé un courrier "au procureur de Draguignan et au parquet général d'Aix-en-Provence pour que soient saisies les bandes téléphoniques enregistrées par les sapeurs-pompiers, aux fins d'expertises". Le parquet s'est pour sa part refusé à tout commentaire.

L'avocat général avait requis une peine de 13 ans de prison contre l'accusé, poursuivi pour "destructions volontaires de biens appartenant à autrui par l'effet d'un incendie ayant provoqué des Interruption totale de travail".

Stéphane Audibert, qui risquait vingt ans de prison, a toujours nié les accusations portées contre lui.

Lors du sinistre, 1.960 hectares de végétation avaient été détruits sur les territoires des communes de La Motte, du Muy, Callas et Roquebrune-sur-Argens.

Durant les opérations de lutte contre l'incendie, une dizaine de sauveteurs de La Motte avaient failli mourir, encerclés par les flammes. Plus de 300 personnes, résidant dans le secteur, avaient été évacuées. Le préjudice a été évalué à près de 10 millions d'euros.

Pour confondre le suspect, employé aux espaces verts de la commune de La Motte, les gendarmes avaient étudié la liste des appels téléphoniques passés d'appareils fixes et de portables entre le moment du départ du feu et l'heure à laquelle l'alerte avait été donnée.

Ils avaient appris que Stéphane Audibert s'était fâché avec son club de chasse sur le prix d'une cotisation à payer et que le terrain de cette association de chasse avait été détruit à 90% par l'incendie.

Les enquêteurs avaient établi qu'au-delà des nombreuses suspicions d'incendies volontaires depuis début 2000, le jeune homme, qui est en détention provisoire depuis novembre 2003, avait été évincé des sapeurs-pompiers du Muy pour des faits de vol.

Les enquêteurs ont retrouvé chez lui des pastilles chimiques pour faciliter l'éclosion d'un feu et une boîte d'allumettes.

Sources :
Premier procès en Assises d'un incendiaire Logof23mv

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Alors qui est le vrai coupable?, on ne sait pas en espérant que cette histoire soit élucidée le plus rapidement possible.